Michel Couturier est surpris par « l’énervement »

Par Dave Kidd 3 février 2016
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Le maire de La Malbaie est « surpris de l’énervement » causé par les discussions autour du projet du Havre.

« Il ne faut pas faire des ulcères avec ça », commente Michel Couturier. Il ajoute « qu’il n’a pas besoin des villes voisines pour réaliser ce projet et que La Malbaie sera capable de le faire vivre avec ses partenaires gouvernementaux et privés ».

Le maire de La Malbaie estime qu’il n’y a pas de débat puisqu’il n’a pas l’intention de demander un effort supplémentaire à la MRC de Charlevoix-Est. « Le fonds de développement régional (ancien Pacte rural) de Mission développement Charlevoix prévoit déjà que 50% seront attribués aux municipalités et que l’autre moitié est réservée pour les projets régionaux. Notre demande sera formulée dans ce volet. Il n’y a rien d’anormal dans ça», précise-t-il.

Le projet du Havre sera réalisé sur les terrains près du Musée de Charlevoix. Il devrait accueillir ses premiers visiteurs  en février 2017.

Nouvelle version déposée  à la Stratégie maritime

Le maire de La Malbaie confirme aussi que l’ensemble du projet récréotouristique pour le secteur du quai de Pointe-au-Pic sera  présenté de nouveau dans le volet tourisme de la Stratégie maritime du gouvernement du Québec. « On retravaille le projet pour qu’il atteigne des coûts raisonnables. Il devrait se situer autour de 5 M$.  La première version se situait à 10 M$. Tourisme Charlevoix, Fairmont le Manoir Richelieu, le Casino de Charlevoix  collaborent au dossier », précise Michel Couturier.

Il laisse entendre que la construction  de gares et le déplacement d’une route ne sont plus vraiment dans le décor. « L’achat et l’installation d’un mobilier urbain et l’aménagement d’une partie de rue piétonnière sont des éléments qui retiennent davantage l’attention actuellement », confie-t-il.

Toujours selon le maire, la participation de sa ville représentera le tiers du montant global. « On croit que la portion des aménagements près du Musée pourrait équivaloir à cette exigence gouvernementale », termine Michel Couturier.

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