Sébastien Dufour voit les souverainistes rentrer au bercail

Par Dave Kidd 20 août 2015
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Après quinze ans dans des bureaux de députés et cabinets ministériels, Sébastien Dufour n’a pas vécu de choc en devenant candidat du Bloc québécois dans Beauport–Île d’Orléans–Côte-de-Beaupré–Charlevoix. Il soutient que son expérience et sa foi souverainiste font de lui « le meilleur défenseur des intérêts de la circonscription et du Québec ».

« Je vais mener une campagne comme le faisaient Rosaire Bertrand et Michel Guimond. Ce sont deux modèles pour moi. Je vais aller à la rencontre des électeurs. Je vais ouvrir des locaux électoraux dans les trois parties de la circonscription. Des députés vont aussi venir me donner un coup de main », précise le candidat du BQ.

Sébastien Dufour ne voit pas les mêmes choses que les sondages. Pour lui et d’après ce qu’il dit constater sur le terrain, « l’effet Duceppe est permanent ».  Il résume le choix des électeurs entre un candidat du Bloc québécois et un autre du « bloc canadien ». Le bloquiste estime « qu’une voix est nécessaire pour dénoncer l’absence d’investissement dans les forêts du Québec – des décisions qui font mal aux usines de Clermont et Saint-Hilarion », ajoute-t-il.

Se plaçant « comme le meilleur candidat en lice », il se dit prêt à travailler avec le gouvernement qui sera élu. « L’opposition est de faire changer des choses. Je vais d’abord penser à mon comté », dit-il. Le candidat du Bloc québécois va présenter ses orientations au fil de la campagne.

Sébastien Dufour, qui habite la circonscription depuis huit ans, n’a pratiquement rien retenu du bilan de son député fédéral durant les quatre dernières années. « J’ai vu qu’il avait récemment annoncé les montants du programme pour les emplois d’été pour les étudiants. Je recevais par la poste le bulletin qu’il faisait parvenir. Sinon, je n’ai rien d’autre à dire », termine le candidat du Bloc.

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