Le Musée d’art contemporain ne veut plus acheter l’ancienne école

Par Dave Kidd 24 mai 2016
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Les négociations sont terminées entre la Fondation Françoise-Labbé et la Commission scolaire de Charlevoix.

Dave Kidd

La Fondation Françoise-Labbé du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul a cessé les négociations avec la Commission scolaire de Charlevoix visant l’acquisition du bâtiment qui abritait l’ancienne école Thomas-Tremblay de Baie-Saint-Paul.

L’achat par la Ville de Baie-Saint-Paul du complexe des Petites Franciscaines de Marie aurait changé le contexte. « Nous insistons  sur le fait que les négociations se sont déroulées dans un contexte professionnel et respectueux jusqu’à la fin », souligne Jacques St-Gelais Tremblay, directeur général du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul (MACBSTP).

Le Musée aurait donc d’autres plans.  Le grand patron du MACBSTP   ne confirme pas avoir élaboré un projet pour réaliser son atelier dans une partie du complexe qui appartiendra bientôt à la Ville. « Le projet pourrait se faire là ou ailleurs », dit-il simplement.

La fin des pourparlers avec la Fondation Françoise-Labbé « déçoit » le président de la Commission scolaire de Charlevoix qui dit « avoir travaillé fort pour trouver un accord ».

Pierre Girard ajoute que « la capacité de payer du Musée était considérée dans les échanges auxquels ont aussi participé le ministre de l’Éducation et la députée Caroline Simard. Nous avons été bons joueurs. Nous n’avons rien à nous reprocher».

Le retrait de la Fondation Françoise-Labbé pave donc la voie à une vente publique de l’édifice. La Commission scolaire a besoin de cet argent puisqu’elle avait prévu un certain montant dans son budget de l’année en cours. L’organisation anticipait des revenus aux alentours d’un demi-million de dollars avec la vente.  « On ne panique pas avec ça. Les fonds seront comptabilisés plus tard », mentionne Pierre Girard qui croit que le site possède une certaine valeur. « C’est un des rares terrains situés au centre-ville de Baie-Saint-Paul », poursuit-il.

La Commission scolaire de Charlevoix doit maintenant obtenir l’autorisation du ministre de l’Éducation avant de se lancer dans une vente publique. 

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