Sauvons le sauvetage

Par Dave Kidd 1 février 2016
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La MRC de Charlevoix-Est entend réaliser un plan précis pour les opérations de sauvetage sur son territoire.  Les municipalités par l’entremise de leur service incendie continueront d’y participer avec un nouveau protocole encore plus précis. La Sûreté du Québec demeurera un partenaire comme le stipule la loi sur la police.

C’est par l’entremise d’une rencontre qui réunira les maires, directeurs généraux et directeurs des services incendie des villes et municipalités ainsi que des membres de la Sûreté du Québec (SQ) qu’un plan pour les recherches et sauvetages sur le territoire de la MRC de Charlevoix-Est sera élaboré.

Lundi matin, le préfet Sylvain Tremblay et le lieutenant Benoit Morin de la Sûreté du Québec ont échangé pour « éclaircir les rôles et mandats des organisations impliquées dans de telles opérations ».

Le préfet de la MRC de Charlevoix-Est reconnaît que « ce n’est pas dans le mandat de la SQ de prendre en charge les opérations ». Il préconise la mise en place d’une structure régionale et d’un protocole précis pour les interventions.  « C’est toujours une question d’argent pour les équipements et la formation », dit-il.

D’ici à ce que le plan soit prêt, la décision d’intervenir ou pas sur un évènement revient aux directeurs des services incendie, a aussi indiqué le préfet Tremblay.

Le service incendie de Clermont dispose d’un zodiac pour effecuter des sauvetages nautiques 

Sylvain Tremblay souhaite aussi « que le plan comprenne une portion impliquant la SEPAQ alors que l’ouverture hivernale du parc national des Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie se concrétisera un jour »

Le politicien va aussi utiliser ce qui se passe dans sa MRC pour sensibiliser la Fédération québécoise des municipalités afin qu’elle intervienne auprès des ministères concernés sur « l’importance pour les régions de pouvoir utiliser les équipements des postes de la Sûreté du Québec ».

La position du comité de sécurité incendie de la MRC de Charlevoix-Est de vouloir confier la gestion des sauvetages à la Sûreté du Québec n’a pas été particulièrement appréciée par plusieurs pompiers. Sur les réseaux sociaux, ils  jugeaient que les opérations de sauvetage étaient leur travail et ils ne comprenaient pas pourquoi tout d’un coup la police viendrait les remplacer. 

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