La prévention, un outil à la fois

Par Emelie Bernier 10 mai 2016
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L’équipe Vision d’espoir

Emelie Bernier

Le Salon de la prévention du Centre d’études collégiales en Charlevoix s’est tenu le jeudi 5 mai. Les finissantes de la technique ont fait étalage de leur professionnalisme, elles qui s’apprêtent à mettre le pied sur le marché du travail.

Les enseignantes Nathalie Jobin et Marie Claude Fortin.

Nathalie Jobin et Marie Claude Fortin sont enseignantes en Techniques d’éducation spécialisée. Elles sont particulièrement fières de leurs élèves, qui exposaient les résultats du labeur des 4 derniers mois. «L’objectif pour nos finissantes, car ce sont juste des filles cette année, c’est de présenter leur projet de prévention. On leur a attribué un organisme puis elles ont collaboré avec l’organisme pour élaborer un projet de prévention qui va rester dans le milieu », explique Mme Fortin.

« Depuis janvier, les étudiantes ont suivi 4 cours qui leur a permis de monter leur projet, de faire connaître les milieux et les services de la région », ajoute Mme Jobin.

Pour les organismes, la présence et l’implication des finissantes est « du bonbon ». « Plusieurs nous l’ont dit : on ne pourrait jamais se permettre ça, de faire des affiches, de refaire des sites internet, d’être visible dans les médias… Ça donne beaucoup de visibilité et ça fait connaître les services », ajoute Mme Jobin.

29  étudiantes terminent leur formation en TES ces jours-ci. « Pour l’instant, c’est notre plus grande cohorte! On est très fières du « produit fini ». On les considère aujourd’hui comme des professionnelles et elles l’ont démontré avec leur présentation », commentent les profs en choeur.

Tadjana Tanguay est une des élèves qui termine sa formation en TES. Elle est maintenant prête à plonger. «C’est ma branche. Au début, on trouve ça gros, on découvre toutes les clientèles. Je suis entrée en me disant que j’aimerais travailler avec les enfants, mais  j’ai fait mes stages en santé mentale à Québec et maintenant, j’aimerais entrer comme intervenante dans les milieux plus marginaux, comme l’itinérance, la prostitution », explique-t-elle. Son groupe de travail était affilié à Vision d’espoir. « Les gens nous ramenaient l’éclatement familial. On s’est dit qu’il y avait quelque chose à faire avec ça. On a parlé avec le coordonnateur Jonathan Côté, qui nous a dit qu’il y avait déjà un service pour les proches, mais qu’il était méconnu. On a voulu faire de la promotion pour ce service. On a créé une affiche, on a fait les photos avec Louis Laliberté, le montage avec une graphiste. On a refait les pamphlets de l’organisme en intégrant notre affiche », explique la jeune femme.

L’équipe Aidons-Lait

Aidons-Lait a aussi pu bénéficier de l’apport d’une équipe. Les 5 membres ont développé une trousse pour les intervenants qui travaillent auprès des nouveaux parents.  Marie-Sylvie Boulianne, Stéphanie Lachance et Catherine Mailloux sont de celles qui ont travaillé sur la dépression post-partum, l’épuisement parental et l’anxiété. « On a élaboré des cartables d’animation autour des 3 thèmes. Chaque thème comprend 3 activités. Le cartable est un outil», explique Mme Mailloux.

La formation se terminera d’ici quelques jours et les 29 finissantes prendront le large afin de mettre à profit les connaissances acquises durant 3 ans. Bonne chance!

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