Un mémoire sur l'avenir de la Commission scolaire de Charlevoix

Par Eric Maltais 13 janvier 2016
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Pierre Girard, le président de la Commission scolaire de Charlevoix, souhaite de tout cœur que le mémoire qu’il est en train de rédiger trouvera écho auprès de la commission parlementaire et qu’il pourra, de vive voix, le présenter devant les commissaires au cours des prochaines semaines afin de protéger l’intégralité de cette instance dont l’avenir est menacé.

« Il faut que Charlevoix se fasse entendre. Devant les membres du conseil des commissaires il y a une couple de mois, la députée Caroline Simard a déclaré que nous sommes une commission scolaire d’exception. Je souhaiterais donc qu’elle joue son rôle et nous garantisse que nous serons entendus », lance le président.

Sans vouloir mettre de pression additionnelle, il ajoute que, s’il le faut, il jouera toutes ses cartes, autant au niveau des partis d’opposition au sein de lesquels il concède avoir d’excellents contacts, qu’il s’agisse du Parti québécois avec Alexandre Cloutier, ou encore avec la Coalition Avenir Québec.

M. Girard avait déjà réussi à convaincre l’ex-ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, mais que l’arrivée de François Blais a complètement modifié les plans. D’ailleurs, les dirigeants des commissions scolaires n’ont jamais caché qu’il est excessivement difficile d’avoir un accès au nouveau ministre. Si le gouvernement semble avoir adouci ses positions au niveau des fusions, il n’en demeure pas moins que leur avenir dans la structure actuelle n’est aucunement garanti, considérant la diminution des versements du gouvernement, jumelés à l’interdiction d’accumuler les déficits.

Il faut se rappeler que Québec a autorisé  un déficit pour Charlevoix cette année, mais le budget comprend aussi la vente de l’école Thomas-Tremblay de Baie Saint-Paul. Ce dossier pourrait connaître un dénouement au cours des prochaines semaines.

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