Une industrie qui génère des $$$

Par Eric Maltais 13 juin 2016
Temps de lecture :

Voir la galerie de photos

L’industrie forestière demeure un secteur où pullulent les dollars. Même si  les  Charlevoisiens sont entourés d’arbres, les gens n’en connaissent pas tous les rouages.

Le Groupement forestier, selon son directeur Guillaume Paré, n’a pas caché sa fierté d’obtenir le contrat de cinq pour gérer « une des plus belles forêts privées de Charlevoix, un jardin à plusieurs stades évolutifs ».

Il brasse des affaires avec des entrepreneurs forestiers qui doivent acheter des équipements dont les coûts souvent astronomiques, variant entre 600 et 700 000$ pour une machine multifonctionnelle, entre 400 et 500  000$ pour de l’équipement adapté au transport du bois. Munis d’un système d’éclairage efficient, ces équipements peuvent être activés jour et nuit pour récolter la ressource. Des quatre équipes du Groupement opérationnelles sur les propriétés de la Ville lors de notre visite, une seule opère 24 heures par jour, sur deux factions de 12 heures. Il arrive que les autres puissent étirer leur quart de travail en soirée, mais dans bien des cas, cela se justifie par le fait que la journée a servi à effectuer des réparations mécaniques sur la multifonctionnelle.

Ces équipements sont munis d’ordinateurs complets afin de maximiser l’utilisation de la ressource pour répondre aux exigences que les forestières commandent au sujet de leurs approvisionnements en matière première. L’arbre coupé obtient la lecture du potentiomètre qui donne la grosseur du billot pour en livrer la quantité maximale qui présentera un diamètre de 3,5 pouces au petit bout lors du tronçonnage. Dans le cas de la forêt du Plateau, un projet-pilote est aussi mené de façon à récupérer les billes de 3,5 pouces à 2,5 pouces. Il sera alors décidé à l’usine de PFR à Saint-Hilarion de son utilisation, allant jusqu’à la décision de le réduire en copeaux pour alimenter la papetière de Clermont.

Faune abondante

Une forêt bien forêt présente aussi une faune abondante. Si le petit gibier y vit en grand nombre, il y a aussi des orignaux, des chevreuils, des ours, etc… « La Ville a fait faire un plan de données avec un biologiste du ministère au cours des dernières années. Vous seriez surpris de découvrir tout ce que l’on y retrouve », a conclu M. Paré.

Partager cet article