25 avril 2024
À compter du 6 juillet, le Service de développement local et entrepreneurial (SDLE) de la MRC de Charlevoix prendra officiellement la relève du Centre local de développement (CLD). Il comptera pratiquement la même équipe d’agents et disposera d’environ 400 000$ pour soutenir les initiatives.
La préfete de la MRC de Charlevoix, Claudette Simard, a fait cette annonce lors de la toute dernière assemblée générale annuelle du CLD. « Je suis confiante pour l’avenir puisque nous gardons l’expertise développée au cours des 16 dernières années », dit-elle. Elle a aussi confirmé qu’un comité aviseur sera constitué. Il jouera un rôle similaire à celui du conseil d’administration de l’ancien CLD.
En 16 ans, le Centre local de développement de la MRC de Charlevoix annonce avoir investi 7.9 M$ qui ont généré des investissements de 85 M$. 3 116 emplois ont été consolidés ou créés avec ces montants.
Pour l’année 2014, c’est un « meilleur bilan que celui de l’année précédente qui est présenté », avoue André Simard, directeur général du CLD pour encore quelques jours. « 563 000$ ont été injectés dans différents projets qui, de leur côté, ont généré des investissements de l’ordre de 4.4 M$. 85 emplois ont été créés ou maintenus », dit-il.
Au chapitre des finances, une provision de 274 000$ pour des pertes sur des prêts figure aux états financiers. « Ce sont des dossiers qui remontent à quelques années. Ça ne veut pas dire que nous perdons tout », explique aussi André Simard, coordonnateur du futur SDLE de la MRC de Charlevoix.
Les employés ont vécu une longue période d’incertitude. Pour ceux qui conservent leur emploi, « c’est une nouvelle étape», reconnait Stéphane Simard. Lui qui compte 13 ans d’ancienneté au CLD, parle d’une certaine forme de continuité dans le changement. « Nos mandats et actions évoluent sans cesse. Le rôle des MRC a aussi changé », fait-il observer.
Les employés du Service de développement local et entrepreneurial de la MRC de Charlevoix demeureront dans les anciens bureaux du CLD situés sur la rue St-Jean-Baptiste, à Baie-Saint-Paul.
Le nom choisi n’est pas le plus sexy. « Étant donné que la MRC compte plusieurs services, il devenait difficile de ne pas donner le nom de service à la branche qui organisera le développement économique sur son territoire », explique-t-on.
