Destination chanson-fleuve: L’union fait la survie

Par Emelie Bernier 23 novembre 2015
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Confrontés à des difficultés financières et organisationnelles similaires, le Festival en chanson de Petite-Vallée et le Festival de la chanson  de Tadoussac s’unissent pour créer la « destination chanson-fleuve ».

En 2016, le Festival en chanson de Petite-Vallée se tiendra du 30 juin au 9 juillet. Pour sa part, le Festival de la chanson de Tadoussac se déroulera comme à son habitude durant la 2e fin de semaine de juin, soit du 9 au 12 juin, mais rejoindra le festival gaspésien lors de la première fin de semaine de juillet à compter de 2017.

« Comme le changement de date est pour 2017, ça nous laisse le temps de se revirer de bord », explique Charles Breton, du Festival de la chanson de Tadoussac. Il dit réfléchir à une éventuelle modification du calendrier depuis 5 ans, quand les Francofolies ont changé les leurs et ainsi tombé pile poil durant le plus grand des petits festivals, occasionnant plusieurs soucis logistiques et une indéniable fragmentation de l’auditoire. « J’avais mis une veille sur les effets du calendrier, à peser le pour et le contre, mais je ne voulais pas tomber sur les dates de Petite-Vallée. Puis, Allan Côté, le directeur là bas,  s’est mis à réfléchir que ce serait une bonne chose de repousser en juillet et on a décidé de se suivre », poursuit M. Breton.

Au final, le festival de la chanson Tadoussac se déroulera durant la première fin de semaine du Festival en chanson de Petite-Vallée. Le Festival en chanson de Petite-Vallée concentrera  les activités de sa première fin de semaine autour de  l’artiste porte-parole (passeur) et sera en mesure d’accueillir quelques artistes, des professionnels invités et des visiteurs suite à leur passage au Festival de la chanson de Tadoussac dès 2017.

 « À la base, on vise les professionnels, les médias internationaux pour éviter qu’ils aient à traverser 2 fois. Éventuellement, ça peut aussi mener à de la forfaitisation pour la clientèle européenne. Il y a des maniaques de chansons, sur un bassin de 75 millions des personnes et  beaucoup d’association qui font de la culture dans leur milieu. Les modalités vont se définir avec l’expérience », de conclure Charles Breton.

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