Le Club Med cherche déjà des solutions pour recruter

Par Lisianne Tremblay 6:30 AM - 20 novembre 2018
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Le Club Med peut faire le choix de prend acte de son réel poids environnemental créé par son hôtel afin de le dépecer à grand coup de tronçonneuse pour en faire un feu d’artifice de choix verts.

Club Med et Groupe Le Massif sont conscients que ce ne sera pas facile de dénicher 350 employés dans Charlevoix. Pour les aider, ils souhaitent travailler en collaboration avec les cégeps et la commission scolaire de Charlevoix.
Les deux entités souhaitent travailler davantage en amont pour que les formations soient adaptées à leurs besoins afin d’engager les jeunes par la suite. « On a un plan de match et on devra être flexibles et créatifs, a commenté le chef de projet du Club Med pour l’Amérique du Nord, David Meyer lors de la présentation du projet aux médias. Sur nos 350 employés, une centaine sont des géo qui changent d’endroits chaque année. Nous aurons donc 250 postes à temps plein à offrir comme ge, que nous aimerions combler dans la région. Comme avantage au Club Med, les employés pourraient attendre des postes de responsabilité assez rapidement comparativement au milieu de l’hôtellerie. »
Pour Groupe le Massif, l’entreprise aura 100 postes à combler puisque certains emplois saisonniers deviendront des emplois à l’année.
D’autre part, plusieurs questions sont demeurées sans réponse lors de la journée portes ouvertes réservée aux citoyens le 19 novembre . Véronique Tanguay a demandé à Fréderic Sujobert, vice-président des opérations de Groupe Le Massif et directeur général du Massif de Charlevoix et à David Meyer, comment ils assumeraient les coûts des recommandations du ministère des Transports concernant l’étude sur la circulation. « Nous ferons l’évaluation des impacts lorsque nous connaîtrons les recommandations demandées par le ministère des Transports et la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François », a soutenu M. Sujobert.
Véronique Tanguay considère que cette étude se fait beaucoup trop tard puisque la construction de l’hôtel sera déjà commencée lorsque les résultats seront connus en mars. « Ils auraient dû faire cette étude avant de débuter le projet, a-t-elle déploré. Ils n’ont pas voulu s’engager à défrayer les coûts alors que cela peut coûter des millions aux contribuables. »
Guillaume Néron de la Coopérative de l’affluent aurait aimé que Groupe Le Massif ait des cibles plus précises quant à leurs besoins au camp de base versus ceux offerts par la municipalité. « Nous travaillons là-dessus présentement, a ajouté Fréderic Sujobert. Nous sommes en période de refonte de notre plan de développement au camp de base. Nous aurons des données plus précises d’ici le mois de février. »
Martin Bouchard a quant à lui déploré que ce projet ne respecte pas les principe anti-resort qui faisait partie du projet initial.
« L’hôtel de style resort c’est contre nos valeurs, a soutenu M. Meyer. Nous avons choisi Charlevoix pour faire découvrir d’autres expériences ».
« Ce n’est pas un projet égocentré comme le Mont Tremblant, a noté M. Sujobert. La densité des habitations est beaucoup moins importante. Nous voulons mettre en valeur l’ensemble de la région ».

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