Nouvel hôpital de Baie-Saint-Paul
Le CIUSSS prend possession des lieux
C’est désormais officiel, l’entreprise de construction Pomerleau remet les clés du nouvel hôpital de Baie-Saint-Paul à l’administration du CIUSSS de la Capitale nationale. Il ne reste plus que quelques vérifications avant le grand déménagement… retardé par le G7.
Par Gilles Fiset
C’est le jeudi 21 décembre dans le hall d’entrée du nouvel hôpital que les responsables du CIUSSS de la Capitale nationale ont officiellement pris possession du nouvel hôpital. Un édifice dont le chantier s’est rondement déroulé selon Pomerleau, l’entreprise responsable des travaux. « Beaucoup de défis, mais pas de drame. On avait un échéancier serré, donc on a beaucoup travaillé dans les derniers mois », commente, Louis-Alexandre Langlois, gérant de Pomerleau. L’édifice a été livré en respectant les coûts estimés de 275 millions de dollars.
Le personnel du CIUSSS doit maintenant s’affairer aux derniers préparatifs avant l’ouverture des locaux aux patients. « Là on commence une phase dans laquelle chacun des départements doit vérifier ses installations, la fonctionnalité de ce qui a été livré. Chaque prise de courant, chaque porte ou thermostat par exemple doit être testé. Par la suite, il y a l’équipement que l’on doit déménager de l’hôpital actuel et aussi celui que les nouveaux appareils que l’on doit mettre en service. Il faut aussi penser à former le personnel pour bien se servir des appareillages et des fonctionnalités du nouvel hôpital », avance Alain Couette, directeur des services techniques au CIUSSS de la Capitale nationale.
Déménagement retardé
La phase finale de déménagement de l’hôpital de Baie-Saint-Paul dans les nouveaux locaux sera retardée de plus de trois mois, soit après les vacances d’été, aux environs de la troisième semaine de septembre. La tenue du G7 motive ce choix. « On a toute la période d’activation qui venait à terme du 4 au 10 juin, mais on a appris que le sommet du G7 se tenait le 8 et 9 juin à une cinquantaine de kilomètres de Baie-Saint-Paul et que sa tenue requérait le soutient de toute la région de Charlevoix; il était impensable de faire le déménagement d’un gros hôpital tout en assistant La Malbaie dans la tenue du G7. On a fait le choix de maintenir les activités d’activation, de les suspendre pour supporter l’événement international, puis de les reprendre après la période estivale, durant la troisième semaine de septembre », annonçait Alain Couette, directeur des services techniques au CIUSSS de la Capitale nationale.
Démantelé plutôt que démoli
Il n’y aura pas de photos spectaculaires à prendre lors de la démolition de l’hôpital de Baie-Saint-Paul actuel. On parle plutôt d’un démantèlement progressif qui s’échelonnera sur plusieurs mois. « Ça va être une opération de longue haleine qui va durer de la fin octobre jusqu’au printemps. On va d’abord travailler à enlever l’amiante et toutes les autres substances dangereuses. Durant ces premiers mois de travail, les gens ne verront pas grand-chose puisque le désamiantage va se faire en espace clos avec des douches de prévention et des contenants scellés. Après ça, il va y avoir des pelles mécaniques et des marteaux pneumatiques qui vont attaquer les murs pour démanteler l’hôpital », énonce Louis-Alexandre Langlois, gérant chez Pomerleau.
Le démantèlement en hiver facilitera les opérations pour les travailleurs, mais surtout, la saison froide rendra l’opération beaucoup tolérable pour les citoyens. « Faire ce travail-là en hiver, c’est une opportunité pour prévenir la poussière et les dérangements par le bruit, car les portes et les fenêtres des gens seront fermées », explique M. Langlois