Boyero élève des champions

Par Dave Kidd 8:20 PM - 28 septembre 2016
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Rebelle a dominé à la compétition de Terrebonne. (Photo : gracieuseté)

Serge Bilodeau élève des champions depuis plus de 20 ans. Cet agronome, qui réside à Petite-Rivière-Saint-François, adore les bouviers des Flandres. L’éleveur veille à ce que la race demeure la plus fidèle possible.
L’aventure a commencé lorsque sa conjointe Sophie a voulu faire l’acquisition d’un bouvier bernois. C’est finalement un premier bouvier des Flandres qui a été adopté. Le couple ne compte pas les heures et encore moins l’argent investis pour le bien-être de ses chiens. Au fil des ans, les chiens de l’élevage Boyero ont remporté près d’un millier de prix. « 22 premières places de l’exposition, 12 autres pour meilleur de l’exposition de réserve, 673 gagnants ou placements de groupe et 229 pour le meilleur chiot du groupe », énumère Serge Bilodeau.
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Ola, Roots, Rebelle, Phénix et Rufus en compagnie de l’éleveur et de sa fille.
L’éleveur ne fait pas de compromis pour respecter les spécificités de la race. En 20 ans, son élevage a donné 85 chiots. Particulièrement attentif « au cycle de la vie », il surveillait attentivement ses chiens, lors de l’entrevue, pour éviter une reproduction surprise. Il planifie l’accouplement d’Ola avec un mâle du Québec, de l’Ontario, du Colorado ou encore de… l’Australie.
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Le bouvier des Flandres adore jouer.
L’éleveur tient à sa lignée. Des chiens de 1 à 11 ans composent son élevage. « Nous allons le plus loin que nous pouvons avec nos moyens. Nous avons des chiens près des standards », dit l’éleveur. Il accorde beaucoup d’importance à la tête ainsi qu’au devant des chiens. Les soins sont importants. À tous les trois mois, une coupe est nécessaire.
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L’élevage Boyero se démarque par son approche.
Il y a quelques semaines, à une compétition organisée par le Club canin de Chomedey, à Terrebonne, Rebelle a remporté les plus hautes distinctions dont celle de la spécialité nationale et du meilleur chiot de la spécialité. Serge Bilodeau va se rendre en Pennsylvanie le mois prochain pour une autre compétition organisée par un club national des États-Unis. Goliath, un de ses mâles, a déjà gagné une compétition américaine.
L’élevage tire son nom du mot « boyero » qui veut dire bouvier en espagnol .

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