22 500 $ pour le Souper-bénéfice annuel de Saumon rivière Malbaie: Vague de bonnes nouvelles

Saumon Rivière-Malbaie fraie dans les bonnes nouvelles ces jours-ci. Le souper-bénéfice annuel de l’organisation a permis de récolter un montant sans précédent de 22 500 $ et le gouvernement du Québec vient d’annoncer son Programme de développement de la pêche au saumon au Québec, assorti d’une enveloppe de 7,5 M$ sur cinq ans à partager entre les 118 rivières à saumon de la province.
Marc-André Lussier, président-directeur général de Saumon Rivière Malbaie (SRM), est enchanté de ces deux nouvelles qui arrivent à point. «On a un tas de projet inscrit à notre plan d’investissement pour offrir plus de services, notamment à notre camping et le Programme de développement de la pêche au saumon (PDPS), annoncé samedi par notre députée Caroline Simard, correspond exactement à nos besoins », se réjouit-il.
Des installations sanitaires, du mobilier extérieur, de l’accompagnement pour les pêcheurs sont au nombre des services qui pourraient être bonifiés via l’enveloppe du PDPS. Il croit que SMR jouit d’une « bonne écoute » au gouvernement. «Il y 118 rivières à saumon au Québec, on n’est pas la seule, mais Charlevoix est très bien placé géographiquement, près de Québec. On fait partie des premières rivières à portée des pêcheurs, mais c’est une région méconnue pour la pêche au saumon » indique-t-il. La Fédération québécoise pour le saumon atlantique (FQSA) pilotera la distribution des deniers publics dont SRM souhaite investir une partie en promotion.
L’indéniable succès du souper-bénéfice donne à Marc-André Lussier l’envie de croire que Saumon Rivière Malbaie est un joueur de plus en plus apprécié et reconnu sur la scène touristique régionale.
« C’est le souper-bénéfice le plus profitable à date ! Le Casino de Charlevoix nous a donné un bon coup de pouce en doublant la mise lors de l’encan animé par Jean-Pierre Gagnon. Un total de
22 487 $ a été récolté, qui servira à augmenter le service aux pêcheurs tout au long de la prochaine saison », explique M. Lussier, particulièrement satisfait du bilan de la saison 2017. « On a atteint un record d’achalandage de 2 942 jours pêche, soit 13, 5 % d’augmentation, malgré une diminution de la montaison. On est parti sur une bonne lancée, on a une bonne équipe, on est en harmonie avec nos partenaires sur la rivière : la zec, les municipalités, le parc des Hautes-Gorges, et un très bon lien avec Tourisme Charlevoix. »
Le G7 dans la mire?
À savoir si SRM pourrait tenter d’attirer des membres de délégations internationales du G7, Marc-André Lussier reste évasif. « Ce serait souhaitable pour nous de pouvoir attirer des membres des délégations, mais ça risque d’être un peu délicat. Ça dure trois jours, les gens ont un programme. Je pense qu’ils vont les amener dans des endroits spectaculaires, mais on en a parlé à Tourisme Charlevoix qui est un excellent interlocuteur », dit-il.
Il considère que l’amélioration du réseau cellulaire, une des retombées du G7, sera un atout pour son organisation. «On est dans un « trou cellulaire ». Je pense que si comme ça se discute, ils améliorent le réseau, ça va nous permettre d’assurer davantage la sécurité de nos pêcheurs. Soixante-seize pour cent des gens viennent de l’extérieur et ils ont tous un cellulaire. S’ils ont un problème, c’est le premier recours », conclut-il.